– Tu vis cela, par la relation que tu as avec le cheval, profondément en toi. Chaque geste, chaque mouvement, et tout ce qui ne se voit pas sont inscrits en toi.
– C’est pour moi, une représentation à plus petite échelle de toute la beauté de ce monde.
La beauté qui se montre et celle qui se cache.
Le cavalier n’est pourtant pas parfait. Il y a un grand nombre d’erreurs. Mais l’amour qui habite le cheval réduit en poussière ces erreurs, tout est pardonné. Et comme il y a une lecture profonde de ce qui lui est demandé, il le donne avec une générosité immense.
L’amour dans toute sa splendeur.
– Le cheval vient-il vers l’homme par amour ?
– Il n’est pas idiot.
Pour faire avec cet amour-là, il exige des conditions.
– Et ces conditions ?
– L’éveil bien entendu.
– L’éveil de l’homme ?
– Non, de la paire, et du monde par conséquent.
Le cheval ne s’engage pas dans la relation bâtie sur l’addition un plus un est égale à deux.
Mais si on lui propose une relation bâtie sur la multiplication une fois un, il s’investit.