Recevoir les mots, tous les mots comme une tentative désespérée, de dire ce qui ne se peut.
Aucun ne pourra détenir la vérité, ni la brandir à la face du monde.
Mais tous participent à éclairer, un bref instant qui déjà n’est plus.
Dès qu’ils ne sont plus le reflet de l’échange en soi, ils ternissent la beauté du jour.
Chose curieuse, paradoxe de l’Amour, jamais ils n’échappent à ça.
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La parole est vent qui porte dehors,
Quand l’espace vient à manquer
Qu’il s’enroule sur lui-même et se love,
Comme ce chien fatigué d’une nuit d ‘errance.
Elle va son chemin, plus loin que la mort.
Les mots s’égrainent comme cailloux de collier,
Nous accompagnent jusqu’à l’alcôve,
Font éclore parfois un sourire de l’enfance.
Douce poésie …j’aime beaucoup …!
Amitiés
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Merci Madeleine…
Amicales pensées 🙂
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Bon jour,
Tout mot est un drame, même le mot bonheur.
Max-Louis
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Merci Max Louis de votre commentaire.
Le mot qui sépare est aussi celui qui relie… alors
Ce n’est pas (à mon sens) un drame, mais un voyage, une traversée.
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