La voie du Samouraï ou le Rônin
– Il y a un autre aspect que j’aimerais voir abordé, celui lié à la question de l’honneur et donc du déshonneur. Pour moi, il n’y a qu’un honneur qui importe, c’est le fait de pouvoir se voir sans avoir à rougir de ce que l’on est, de ce que l’on fait.
L’honneur du samouraï est-il de cet ordre là ?
– Pour moi, chaque homme peut avoir son code personnel, celui-ci se révèle à l’intérieur de sa relation à toute chose, il n’est pas nécessaire d’en publier les termes. Si cet homme ne respecte pas son propre code, il lui reste deux solutions, se corriger parce que son honneur l’implique, ou se couvrir du manteau de la mauvaise foi afin de trouver toutes les justifications suffisantes.
Personnellement je ne me ressens pas dans ces descriptions, je me suis échappé de ces plans, vivre à fond l’impeccabilité nous sauve de ces protocoles, doit-on mettre des barrières pour stopper le vol des oies sauvages ?
Si tu exiges le maximum de toi-même, tout en faisant attention d’exiger le moins possible des autres, si tu te contentes de ce qui vient et si tu sais faire de l’acceptation ta religion, tu peux ranger toutes les questions d’honneur au placard.
– Quel est le problème avec ce mot « Rônin » ?
Que celui qui le porte pour retrouver son honneur doive se donner la mort ? Et comme il est encore vivant, on estime qu’il est en déshonneur ?
Je vois en cela quelque chose de symbolique, et fort beau !
Quel déshonneur ?
Le but n’a pas été atteint. Voici en toutes circonstances ce que les êtres humains nomment « échec ».
Bon, celui-là a échoué.
Dans cet échec, je ne vois qu’une chose, l’évidence que l’être humain ne peut atteindre la perfection, il se veut dans la maîtrise, mais cela ne se peut.
Le rônin, est celui qui s’est trouvé face à son vrai visage. Il a vu l’étendue des dégâts d’avoir cru que par la discipline, la soumission, l’obéissance à un code, le service à un maître, il atteindrait l’impeccabilité !
Se donner la mort ? Mort il y a, mort aux croyances, mort à l’idée de devenir.
Le rônin peut alors poursuivre sa route tout ce qu’il engage est libre et authentique. Il sait qu’il ne sait rien.
De l’intériorité des choses que l’on soupçonne à peine, en cette Ascèse impeccable, en son impeccabilité d’imperfection et d’altérité, en l’observation méthodique, en ce ralentissement en ce basculement, lors que plus rien n’est réellement effort, mais seconde féconde de suspension, au souffle uni à L’Âme, et donc au Souffle, juste ce Retour qui devient témoignage, déploiement et fidélité à l’instant, lui, équilibriste dont on se étreint de par La Présence : Beauté ! Comment reconnais-tu Le Juste ? Lors que libre, tu marches et que Le Maître est en toi, nouveau-né émerveillé, Lumière qui donne à L’Harmonie…
Révérence en L’Âme !
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[…] Echo à Du guerrier de la conscience ; La voie du Samouraï ou le Rônin […]
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Merci pour cet écho :)))
C’est beau, c’est juste…
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De l’acceptation. 🙂
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https://en.wikipedia.org/wiki/Miyamoto_Musashi
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Merci pour le lien.
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Merci pour cet article et ce mot que je ne connaissais pas : rônin….
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:))) … merci de l’avoir lu.
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