– Tu n’as pas besoin de moi pour voir ton reflet dans la glace et voir en ton visage ce que tes yeux disent.
Et si ta bouche est calme,
Et si tes tempes sont détendues,
Et si tes lèvres dissimulent un sourire,
Et si ton corps tout entier se fait comme celui d’un guerrier fort et tranquille.
Pour tout ça tu n’as pas besoin de moi.
Penser que tu es dans ce besoin vient de tes habitudes. Tes habitudes d’avoir peur, tes habitudes de douter de toi, tes habitudes de t’emballer comme un cheval.
Le cheval croit aussi que le fait de s’emballer va le sauver, alors il explose tout et rue et se sauve. En général c’est le contraire qui se passe, il se casse un membre ou rate ses rendez-vous avec la vie.
Tu n’as pas besoin de moi.
Je te le dis pour la centième fois et je sais que je te le dirai encore mille fois… (Sourire).
C’est quand tu le comprends qu’enfin tu peux faire appel à toi-même.
– Non, je n’ai pas besoin de toi, mais je suis rudement contente que tu sois là, ça te va comme ça ?
– Sourire…