Tempo
Oui, la question est : mais de quel temps parlons-nous ?
C’est une question d’horloge, c’est aussi une question d’espace, c’est une question de disponibilité et c’est aussi une question d’attention.
Pour être riche en temps, faudrait accepter le concept de possession du temps, concept qui m’échappe tout autant que le temps. L’économiser, du même coup me semble inepte, le sentir… illusoire, ou alors ce serait sentir sa pression sur nous et les autres objets, s’il exerce une pression sur l’existant, sur moi par exemple, sans doute qu’à mon tout je peux chercher le moyen d’exercer une pression sur lui ?
Serait-il donc élastique ? Puis-je accélérer quelque chose en moi qui produise un effet contraire à la vitesse du temps, non pas contraire mais plutôt opposé ?
Le temps est-il un contenant dans lequel on puisera une perception comme l’eau dans le puits ?
Le temps je le vois comme une noix fermée, mes sens comme un outil pour écarter ses deux coques, et le fruit comme une forme offerte pour « l’instant ».