Plume d’Éveil, Du chemin (21)

– Alors l’intériorité, c’est ça, se rendre disponible à …

 

– Oui tout à fait, c’est d’ailleurs le bon terme, la disponibilité, ou la vacance.

 

– Oui, que de mots incompris, et ce ne sont pas histoires de vocabulaire et de définition.

 

– Oui.

 

– Tu sais, ça s’éclaire…

 

– Oui, je comprends et tu ressens quoi ?

 

– De la joie paisible, une grande confiance, une stabilité, un jour tu as dit être dense comme la montagne et surtout je vois cette désespérance qui m’a toujours habitée, disparaître. Ça, je crois que c’était vraiment lié à ce fonctionnement du mental, avec l’appel d’autre chose qui ne pouvait prendre sa place et cela faisait désespérance.

 

– Transformation se fait, et il n’y a aucun raison pour que la conscience s’en détourne.

Chaque moment est un moment de transformation que nous le voulions ou non quelque soit notre volonté. C’est la conscience que l’on en a qui change. Mais décider de changer n’est rien d’autre qu’appliquer son attention à un changement dont la direction est choisie.

Tu es aussi la vie, ton choix est aussi la vie. Ta décision est encore la vie.

Quand on est dans l’illusion c’est qu’on ne peut pas faire mieux pour l’instant.

On ne tarde pas à tomber dans un trou et on prend une claque alors on se redresse vers une autre direction.

Les claques qui sont nécessaires, il n’y a moyen de les éviter tu sais.

Une seule chose peut nous tuer. C’est la suffisance

Plume d’Eveil – Du silence (fin du chapitre)

En cette intériorité

Qui se fait silence et non absence

Aucune perte, tout est là.

Ouvrir ce large champ

Invitation au voyage infini

Douceur et caresse

Au cœur de l’immensité

Présence sans visage

Juste un sourire.

 

Il faut une grande énergie

Pour s’habiter soi-même

Laisser les oripeaux

De la petite histoire.

Coupée de sa source

Elle s’épuise

Dans les conflits

Dans la plainte

Elle n’est plus.