L’une est au silence
Celui du sous-bois
Celui du murmure de l’eau
Celui du vagissement lointain
De la ville, de l’usine, de la guerre
Silence du vent
Silence de la lumière
Silence du cœur ouvert
Grotte dans les profondeurs
De la terre.
L’autre est aux mots
Perles au creux de l’huître
D’un grain de poussière
Elle aura arrondi de nacre
Aux teintes irisées
Doucement caressées
Doucement extraites
Elles roulent sur le sable
Rencontre du silence
De la terre, de l’océan.