Plume et vent peuvent se battre, se résister. C’est ce que nous faisons tous, et ça ne mène nulle part.
Plume et vent peuvent se marier et découvrir que plume est vent, et que vent est plume, ainsi « l’intention » de l’un se poursuit dans « l’intention » de l’autre.
Il n’est plus correct de dire que la plume est portée d’une façon passive. Le monde fait le vivant et le vivant fait le monde.
Dans quelle conscience ? Telle est la question. La conscience guide « l’intention ».
Quand nous vivons une expérience intense, celle-ci choque notre être, le choc prend forme d’émotion. Cette émotion va s’imprimer dans des circuits et des tissus qui ont pour charge de la mémoriser afin de cristalliser une « connaissance utile », c’est une des lois de la survie qui permet cela. Cela signifie qu’une trace active sera chargée dans certaines de nos cellules jusque dans l’ADN si nécessaire.
Ainsi notre être est en changement, dans cette vie et dans les informations qu’il transmettra aux vies qui naîtront de nous.
Cette évolution est constatable à l’échelle d’une vie, et dans l’observation de nos enfants nés de notre jeunesse et ceux nés plus tard. Ils suivent dans leur caractère et tempérament le cours de nos changements.