Du guerrier et de la conscience

– Mais pourquoi ce mot « guerrier » ?

– Pourquoi Guerrier ? Parce que cette démarche nous vient d’un temps où seuls les guerriers et les moines cheminaient ainsi. Pour moi les statuts de moine et de guerrier sont proches, même attitude devant le danger, la solitude, l’introspection, la disponibilité à l’instant, etc.

C’est un statut qui n ‘évoque pas le conflit ou la violence avec qui que ce soit. Ce sont les guerriers de la paix. La violence elle, est naturelle chez chacun, ça ne correspond pas à un statut, toute personne est d’abord violente dans toutes ses réactions, un guerrier ou moine étudie cette violence afin de pouvoir l’annihiler en lui, l’effacer. Ce qui représente le plus grand défi, si cela s’avère possible…

Je sais que cela est possible, et cela pose un dilemme en ce monde qui se créa violent, qui se créa au travers de chacune des violences, le monde ne « voulut » pas (en apparence du moins) qu’un être vivant surpassa, chassa la violence de lui, ce monde lui cria que la vie ne s’est pas permise ainsi, que cela va contre toutes les lois. Un homme, peut-être le premier, le prétendit (jésus) et les valeurs qu’il défendait sont contre-nature aux yeux de tous, y compris des Chrétiens bien sûr ! Ce qui est drôle dans tout cela, c’est qu’il est impossible d’être réellement Chrétien sans avoir dominé la violence en soi, je ne parle pas d’avoir dominé la peur hein, parce que ça c’est facile, n’importe quel fanatisme, obscurantisme ou déterminisme permet d’effacer la peur, la simple habitude du danger le permet, mais la violence, ah ça non !!! Rien de plus difficile. Voilà ce qu’est un guerrier.

7 commentaires sur “Du guerrier et de la conscience

  1. iotop dit :

    Bon jour,
    Je reste dubitatif. Nous sommes tous des guerriers et cela chaque jour que le jour se lève (sic). On est guerrier contre son gré, on est guerrier par effet de survie, on est guerrier pour une cause, on est guerrier …
    Et puis la violence à ses nuanciers. Il y a de cette violence outrancière, grossière et cette violence tout autre comme un poison qui ronge …
    Max-Louis

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  2. La peur est la plus grande des violences qui soit répandue depuis des milliers d’années, sédiment de fermentation qui vient du plus profond de nous, en cette Origine, lors que Tout se voulut se connaître. Seulement, certains êtres se cristallisent en elle, parfois même à leur insu et provoquent ainsi ce que l’on peut appeler la violence. La violence cache le désir de fuir la vérité, le désir de se fuir, de ne pas faire acte d’arrêt. Le combat est en nous, et il est le plus grand des combats, le plus difficile, le plus authentique. Tout le reste est une déviance. La peur va jusqu’à nous voiler notre intelligence et nous ne parvenons pas à saisir les signes qui nous interpellent. Je pense qu’à force de ne plus être reliés à notre Principe, nous allons jusqu’à saboter les signes qui nous parlent. Nous sommes notre propre violence. Nous avons oublié qu’en fait, il s’agissait d’une dynamique lié au Yin et au Yang. Nous ne savons plus nous relier à notre Ciel intérieur. Nous pourrions développer cela, mais sans doute n’est-ce pas le lieu. Je vous remercie pour cette réflexion.

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  3. michema dit :

    Bonjour @Iotop et @Océan sans rivage.
    Merci de votre commentaire.
    La question « du guerrier et de la conscience » comprend 30 billets, de quoi laisser évoluer nos idées…
    🙂

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  4. Paul White dit :

    Souhaitez-vous écrire un article pour le magazine Electric Press Literary?
    email, TheElectricpress@mail.com

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